mardi 25 décembre 2007

Mon Noel brésilien

Après ces aventures palpitantes à l'aéroport, je prends 2 bus pour me rendre à la maison (franchement moins cher que le taxi) et j'aide Neusa et Barbara à préparer le repas de Noel. Au menu: salades de patates, poulet, pommes, fromage, mayonnaise, carottes, servie froide (salpicao), dinde, gateau étagé rempli de patés de poulet et de jambon et de gelée de goyave, délicieux!! riz auz raisons secs. Tout l'après-midi, on rape des carottes, des patates, coupe des légumes, lave de la laitue, arrange la dinde (aucune de nous trois n'a jamais préparé de dinde donc c'est un peu rigolo), lave la vaisselle et décore les plats joliment. Je me propose à etre leur esclave, ce qu'elles ont l'air d'apprécier (un peu trop, malheureusment). Les hommes ne nous aident pas une seconde à la cuisine, comme quoi le machisme au Brésil est encore présent. Ils viennent à peine gouter aux plats, voir de loin si tout se passe bien mais jamais n'oseraient-ils mettre les mains à la pate. Heureusement que ce ne sont pas tous les brésiliens qui sont comme ca.
On a soupé tard, ce fut une vrai réveillon, presque minuit quand on s'est mis à table. Je me dévorais littéralement de l'intérieur, surtout que la bouffe était sur la table depuis longtemps et me regardait avec envie ( j'ai des photos pour le prouver). Une fois toute la visite arrivée (on était 10 au total), on a fait l'échange de cadeaux. Chacun avait préalablement acheté une bébelle à 5$ et on pigeait des numéros pour établir l'ordre de sélection des cadeaux. Après on s'est réunis en cercle et on a fait une prière, je l'ai récitée dans ma tete car je ne connais pas les prières en portugais. Pedro Ivo a lu un passage de la Bible qu'avait choisi Pedriho et le petit Jésus tronait au centre du salon. L'étoile de la fete fut Gabriela, née le 5 novembre dernier. On s'est tous réunis autour d'elle pour lui souhaiter amour, paix, bonheur et santé, tout ce qu'une nouvelle vie mérite quoi. La signification réelle de Noel est celle d'une nouvelle vie qui commence, donc je vous souhaite à tous qui suivez mes aventures religieusement ou non d'etre heureux, de profiter de la vie, de réaliser vos reves et de passer du temps de qualité avec les personnes que vous aimez, surtout durant le temps des Fetes

Delphine à la police

Laisse-moi vous raconter ma journée d hier, je me suis assise a l ordinateur aujourd hui juste pour ca!! En me levant, j ' étais résolue à me rendre à l'aéroport pour régulariser ma situation de touriste candienne au Brésil dont le visa échoue en janvier. Je ne voulais pas etre pognée dans des emmerdes bureaucratiques pendant mes vacances hors de Brasilia. J'ai donc appelé la police fédérale et apreès avoir recu la confirmation qu'ils étaient bien ouverts jusqu'à 18:00, je me suis rendue à l'aéroport en taxi comme une grande. Arivée là, j'ai trouvé le bureua de la police sans trop de problème, attendu mon tour sagement alors que des moins sages me passaient devant. Rendue à mon tour, la fille m'a dit quels papiers il me fallait pour renouveler mon visa. J'avais niaiseusement oublié mon billet de retour à la maison, essentiel pour pouvoir renouveler son visa... Je me suis dit, ca ne passera pas comme ca, je suis venue ici pour renouveler mon visa, je vais renouveler mon visa. Il me fallait également aller sur Internet pour émettre une facture de la police fédérale, c'est pas gratuit renouveler son visa!! et payer cette dite factue dans une banque après l'avoir imprimée. Donc je trouve le café Internet, j'imprime ma facture de la police fédérale sans trop de problèmes sauf que rendue à imprimer mon billet de retour je me rends compte que je n'ai pas mon numéro de réservation donc impossible d el'imprimer. Je me rends à une cabine téléphonique et jàppelle le service de réservation de American Airlines au Brésil. Je réussis à changer ma date de retour par téléphone mais pour faire le paiement, je dois appeler American Airlaines aux Etats-Unis, ce que je fais également, sans trop de problèmes. Une fois mon numéro de réservation et la confirmation de mes frais de changements de date (exorbitants) obtenus, je retourne à Internet et j'imprime mon billet de retour. Après cela, je me mets en quete d'une banque pour pouvoir payer la taxe de prolongation de visa. J'arrive juste comme toutes les uccursales des banques viennent de fermer. Je me dis, c'est pas vrai, si près du but, je ne me laisserai pas abattre!!! Je décide donc de demander à quelqu'un qui utilise le guichet de m'aider. Il accepte de payer la taxe à partir de son compte en échange de la somme en argent comptant. Une fois le recu de la transaction en main, je cours ou plutot je vole jussqu'à l'agence de police avec tous mes documents en ordre. Et là j'attends patiemment, confiante du bon déroulement des événements, et j'obtiens ma prolongation de visa et des voeux de Joyeuses Fetes du personnel de la police!!! Cette aventure me prouve une chose: quand on veut, on peut!!!! Vive la détermination et la débrouillardise

dimanche 23 décembre 2007

Joyeux Noel!!!

23 decembre, journee grise pour faire changement!! J en profite pour vous souhaiter et resouhaiter mes meilleurs voeux des Fetes, dans l allegresse et en bonne compagnie!! Pour ma part je n ai aucun doute que je le serai. Il y aura demain a la table 9 convives dont un bébé naissant. On fait un échange de cadeaux, j ai acheté un kit de fondue au chocolat pour l occasion. J avoue que l idée de l échange de cadeaux ne vient pas de moi et que je m en serai bien passé, mais étant dans un contexte d adaptation interculturelle, je m adapte!!!
Hier je suis allée faire les courses de Noel avec Neusa et Barbara. On a acheté ne dinde congelée (eh oui, Noel est le meme partout), un ananas, des fruits, salades, vin, tout pour avoir une table bien garnie a Noel. Mon probleme de conscience est le suivant en ce moment: comment pouvons-nous feter Noel dans l opulence sans penser a ceux moins fortunes qui devront se contenter de peu ou de rien a Noel, ou qui ne feteront meme pas Noel?? Voila ma crise de conscience du jour. Je pense a revenir au Brésil après ce stage pour monter un projet d économie solidaire. Il me reste encore à élaborer mon réseau de partenaires brésiliens et à trouver oú je vais faire ce projet. Je ferais une demande de subvention à l OQAJ. Bref, tout est encore au stade des idés.

Pour 2008 (au cas où je ne vous écrirais pas d ici là) je vous souhaite beaucoup de santé, d amour véritable, de nouveaux défis et de voyages bien sur!!!!!!

Delphine qui finalement comence à avoir hate à Noel

jeudi 20 décembre 2007

20 décembre: la saison des pluies

Eh bien j avais comme oublié que l arrivée de l été correspondait à la saison des pluies. C est donc sous la pluie que j ai fait mon jogging hier. Ce ne fut pas si désagréable mais je ne le referais certainement pas tous les jours. Je suis revenue à la maison complètement trempée!!! Je travaille, encore aujourd hui, de la maison, puisque Fabiana doit garder le lit pour cause de grippe et que c est elle qui a les clés du bureau.

Bonne nouvelle: j ai terminé ma chronique d économie solidaire!!! C est un projet que je voulais terminer en novembre, avant d effectuer mon voyage de visites d ONG à travers le Brésil. Finalement ce voyage m a aidé à développer un point de vue plus réaliste et plus critique par rapport à l économie solidaire. J envisage de faire publier ma chronique a l Observatoire des Amériques. A suivre...

Cela dit, ma chronique terminée et vue l impossibilité de me rendre au bureau pour travailler sur le site d ABESOL, me voila donc officiellement en vacances!!! Je vous avoue que je ne ressens pas du tout l esprit des Fetes. On va faire un souper en famille le 24 a la maison, je ferai l epicerie avec Neusa en fin de semaine afin de pouvoir collaborer financierement aux achats de bouffe de Noel. Dans la maison, aucune decoration, mais hier Pedro Ivo a achete des lumieres pour qu on decore le salon. Je ne pense pas faire de cadeaux comme tels. Je vais acheter une bouteille de vin et de la bouffe, fruits, legumes, fromage afin d agrémenter la fete. Il y aura Neusa, Pedrinho, Pedro Ivo, Barbara, Leo (la fille de Neusa et Pedro Ivo et son chum) leur chien et moi.

Ouais ennui. j en ai marre de passer mes journées à la maison. J ai terminé tout ce que je pouvais accomplir ici et Fabiana m a interdit d en faire plus. Alors, bien malgré moi, je suis en vacances!!!! J en profite pour dessiner, lire et écrire, et penser a ce que je ferai à mon retour du Bresil. Je m ennuie de vous, connectez-vous sur MSN des fois

lundi 17 décembre 2007

Le Festival de bonecos de Brasilia

Hier, 16 decembre (je ne m habitue toujours pas au fait qu on soit en decembre et en ETE!!!!), j ai ete au festival de bonecos. Bonecos veut dire marionnettes. Il y avait des marionnettes de differents coins du monde exposees, des petites marionnetes a doigt, des marionnettes geantes, des achetypes archi-connus (la Mort, le cure, le Pere Noel, le vieillard, la sorciere). J y suis allee en apres-midi, avec Neusa, ma mere d accueil. C etait la derniere journee du festival, il y avait plein de famille sur le site, beaucoup d enfants de 0 a 10 ans. J en ai profite pour redevenir moi-meme une enfant aussitot que Neusa est partie chercher Pedro Ivo a l aeroport. J ai laisse mon coeur d enfant s amuser, deborder de joie, j ai ri et reussi a comprendre leur humour bresilien!!!! De mieux en mieux ma bresiliennation!!!
Il y a eu un spectacle de danse haut en couleur. Il s agissait d une quadrille, une danse de couples et de groupe ou les couples executent des figures. Le plus impressionnant etaient les costumes flmaboyants, un couple deguise en Bresil, un autre en personnages typiques du Nordeste, des robes virevoltantes, bouffantes, des jupes a n en plus finir, des fleurs dans les cheveux pour les femmes. Ca c est le Bresil!!!!
Ce sont des evenements comme celui-la qui me reconcilient avec le fait de vivre a Brasilia. Apres le spectacle de danse, je suis rentree a la maison a pied dans la semi noirceur sans etre approchee par personne. Ce n est toutefois pas une marche que je jugerais completement recommendable, surtout quand on trimballe une camera digitale, une carte de credit et du cash. Ce festival m a remis de bonne hmeur et m a reconcilie avec le fait de ne pas etre sortie ni vendredi ni samedi. Mais j ai plus d une fleche a mon arc, et j habite un endroit securitaire ou il est facile de se laisser aller au cocooning. Je prefere sortir le jour et rester tranquille a la maison le soir, vu les transports publics inadequats, surtout le soir.

samedi 15 décembre 2007

Un samedi soir de crepes a la bresilienne

Apres un vendredi soir rate (hier soir, je voulais faire quelque chose, aller prendre une biere, voir des amis, voir un film, mais ne pas rester enfermee ici, et finalement personne ne s est montre interesse, tant pis!!). Alors aujourd hui, reveillee a 9:00, pas de tres bonne humeur. Pas de soleil non plus, je me dis: excellent pour aller faire mon jogging au Parque da cidade. J ai pris mon temps pour me lever puisqu il ne semblait y avoir personne a la maison, j ai lu un livre en portugais d un auteur repute mondialement, Leonardo Boff, (continue ma lecture plutot), ecrit et fait un peu de yoga avant de me lancer a la course vers mes pistes preferees. J ai decouvert un nouveau coin tout a fait fabuleux avec des etangs, des fleurs, des poissons et des oiseaux. Endroit parfait pour mediter et pour... pogner des coups de soleil. J avais mis de la creme partout sauf sur mes jambes. Ca parait que l ete est arrive. Je suis restee dans le parc 3 heures, le temps passe vite ici, c est un constat on ne peut plus vrai.
Puis je suis rentree a la maison, j ai pris une douche et aide Neusa qui revenait de l epicerie a ranger la bouffe. On a dine ensembe, riz, feve (typique bresilien) et une salade. Apres j ai lu le journal et pense a ce que je pourrais faire de ma soiree. Il etait question d une fete ou je n avais pas de lift ni pour aller ni pour revenir (et pas de bus qui vont la bien sur), a l autre bout de la ville. J ai donc rapidement abandonne l idee. A la place, je suis allee avec Neusa a une librairie culturelle. A cote il y avait un cinema mais aucun film ne nous a tente donc on s est contentes de bouquiner avant de rentrer a la maison apres un (autre) detour a l epicerie.
J ai prepare des crepes delicieuses pour la 2e fois pour Neusa et Pedrinho, ma mere et mon frere d accueil. Tous les estomacs furent content, le mien en premier. Note culturelle: j ai beau leur dire que chez nous on mange les crepes le matin, cela reste pour eux inconcevable, pour eux il s agit d un souper (jantar) et rien d autre. Je fais donc toujours des crepes salees (fromage, jambon, tomates, origan) et des crepes sucrees (chocolat, bananes, fraises, sirop d erable). J avoue qu aujourd hui le sirop d erable est reste dans le frigidaire, snif!!
Bref ca va toujours pour moi, malgre l approche de Noel et mes downs passagers et normaux. Je me suis mis a penser plus a ma mere depuis que Noel approche, a me sentir loin, mais tout cela fait partie du processus et je suis toujours avec vous en pensee. D autres nouvelles bientot, avant Noel surement. Il est prevu que je reste a Brasilia pour Noel.

mercredi 12 décembre 2007

Les presque 50 ans de Brasilia, la ville du futur

Revenue dans ma bonne vieille Brasilia, qui est si jeune en fait!!! Comparée aux autres villes bresiliennes que je viens de visiter (Pelotas, Porto Alegre, Sao Paulo et Fortaleza), Brasilia n'a pas d'histoire. Pas de culture à proprement parler non plus puisque tous les Brasiliens sont originaires d'autres Etats brésiliens. En 2011, Brasilia fêtera ses 50 ans. Elle fut construite en 3 ans, sur les plans d'un architecte avant-gardiste du nom de Oscar Niemeyer. L'homme réputé internationalement est âgé de 98 ans et vit aujourd'hui à Rio de Janeiro, sa ville natale.

Brasilia, Brasilia, que puis-je dire de positif sur toi aujourd'hui?? Que le soleil de Brasilia sur ma peau est absolument délicieux bien qu'à la limite de l'insupportable parfois. Que je ne chialerai plus contre les transports publics puisque ça ne sert à rien. Que ça fait du bien de retrouver MON parque da Cidade, mes endroits secrets où je vais m'asseoir à l'ombre d'un manguier à écouter les oiseaux (demandez-moi pas quelle espèce), à lire et à dessiner. Je ramasse toujours quelques mangues tombées sur le sol, pour la chance, et parce que j'aime cueillir les fruits que la nature me donne. Une fois mûres, ces mangues sont un véritable délice. Je fais encore bien rire ma famille d'accueil avec mes manies de rapporter des mangues du Parque da cidade...

Noel s'en vient. Il y a de stupides décorations et des faux Père Noel à l'entrèe de tous les centres d'achat (je n'y mets pas les pieds, rassurez-vous). Même mon immeuble n'est pas épargné de cet esprit de Noel artificiel qui consiste à poser des anges en plastique sur une table et un sapin HYPER laid dans l'entrée. Le choc lorsque je l'ai aperçu à mon retour lundi soir!!!! Il faut croire que le Noel commercial que je connais en Amérique du Nord n'épargne personne, surtout pas le Brésil... Je ne sais pas encore ce que je fais pour Noel. Soit je reste sagemnt à Brasilia à fêter avec ma famille d'accueil, soit je me tape 12 heures de bus pour fêter avec la famille de Naiman, un ami qui vit à Sao Paulo, dans le Minas Gerais. Disons que les probabilités que je reste à Brasilia sont encore les plus fortes, à moins d'un imprévu ou d'un signe du destin. J'ai prévu passer le Jour de l'An à Rio.

Côté boulot, relax. Je travaille de la maison. Demain je rentre au bureau, j'ignore si on a Internet au bureau. Je suis rendue à créer le site Internet d'ABESOL. Pour cela, je suis remplie de bonne volonté et de bonnes intentions. Espérant que ça suffira car je ne me sens pas trop la fibre programmeuse technique si vous voyez ce que je veux dire. Tout devrait aller comme sur des roulettes, sinon je ferai appel aux personnes que je sais qui seront en mesure de me prêter main-forte.

mardi 11 décembre 2007

De retour a Brasilia apres un mois de voyage!!!!

Que dire de ce voyage ou j ai visite finalement 7 organisations non gouvernementales?? Mouvement, chaleur humaine, militantisme, organisation, accueil, activite, politique,relations humaines, societe, culture, avion, agenda, meteo...
J en reviens la tete et le coeur charges de souvenirs, tous positifs. Tous ces gens rencontres, avec qui je vais maintenir le contact par courriel et MSN. Tans de vies ont croise la mienne, je me sais maintenant sans aucun doute faire partie d une grande famille humaine. Ma croyance s est realisee. J ai ressenti l amour eternel m entourer, me traverser car je suis moi-meme amour. Je sais que tout arrive pour une raison. J ai connu une troupe de theatre non conventionnelle (theatre de l opprime), un musicien de jazz tres talentueux, des petites filles d une communaute defavorisee enchantees par ma presence, le pere Noel en chair et en os en la personne d un bon Samaritain qui est devenu mon pere d accueil a Pelotas et un militant qui fait des thes avec les herbes de son jardin et qui connait les proprietes des plantes medicinales.

Dans certaines villes j aurais souhaite rester plus longtemps mais il me fallait continuer le voyage. A chaque etape j ai pris le temps de completer le questionnaire pour ABESOL, j ai pris le temps de connaitre des gens en leur posant des questions sur eux, sur leur organisation, sur leurs aspirations et leurs valeurs. J ai connu des gens ouverts, genereux, prets a rendre service n importe quand a l etrangere que j etais. J ai connu des militants purs et durs, des fervents du hip-hop, un vegetarien beaucoup plus praticant que je ne le suis ici. J ai vu deux de mes collegues de stage Mikala et Sophie, et ce fut un plaisir de les revoir, de rencontrer leur equipe de travail, d en apprendre plus sur leur organisme, d assister a des evenements organises par leur organisme d accueil. Et j ai grandi spirituellement, essentiellement.

Ce voyage fut superbe sur toute la ligne.

Bien sur il y avait parfois du stress avant mon arrivee, je ne savais pas d avance si quelqu un m attendrait a l aeroport, qui contacter, mais tout s est toujours arrange sans que j aie besoin de me faire du mauvais sang d aucune maniere.

Aujourd hui, je tatatouine sur l ordi, je vais developper un modele pour le site web de ABESOL que je m apprete a developper. Comme quoi apres le beau temps, parfois il y a la pluie (il pleut depuis mon retour, sans que j aie encore ose mettre le nez dehors).

samedi 8 décembre 2007

Il y a des jours comme ça

Malgré le soleil cuisant, je suis d'extême mauvaise humeur. tout cela parce que je viens d'essayer d'appeler Desjardins à frais virés et qu'ils ont refusé d'accepter les frais. Tout a commencé lorsque mot de passe a été désactivé par ma prpre faute je l'avoue. Donc, impossible de payer ma carte de crédit visa ni de vérifier combien il reste d'argent dans mon compte. ARRGGG
Tout va bien bref.
Le truc c'est qu'il y a plein de choses compliquées au Brésil, donc on s'habitue à la lenteur, aux complications, aux réunions déplacées, aux retards, au trafic, à la chaleur (humaine et calorifique)

Demain est un autre jour heureusement. Là je vais aller manger ça me changera les idées

AMOUR

D

N'oubliez pas surtout que tout est relatif

Je vous aime aussi nombreux que vous soyez

jeudi 6 décembre 2007

Fortaleza: la joie

Arrivée depuis lundi, course perpétuelle, fin de voyage. J'arrive dans une semaine où tout semble arriver en même temps: séminaire d'éducation populaire auquel je participe avec intérêt en prenant mon rôle d'interprète au sérieux, conférence d'un éminent écologiste brésilien sur l'environnement, (super intéressant), Foire d'économie solidaire à laquelle sont attendus plus de 150 organsimes, visite de 2 autres ONG (QUAND???).
Les nuits sont courtes et les journées sont longues, chaotiques, courues du début à la fin. La bouffe est bonne et abondante, le soleil cuisant, la mer je ne sais pas mais dimanche réservé PLAGE.
Voilà donc pour moi pour l'instant dans cette folie tourbillonnante des jours sans fin.
Ouf lundi je rentre à Brasilia, j'ai presque hâte....

mercredi 28 novembre 2007

Bienvenue à São Paulo

Accès à un ordinateur, jubilation!!! Arrivée lundi sous la pluie, après quelques petits pépins techniques à Porto Alegre qui m'ont causé du stress inutile et du grugage de doigt. J'ai oublié le sac qui contenait mon billet d'avion dans le corridor de l'immeuble et j'avais déjà rendu les clés, je ne pouvais donc pas revenir le chercher. Heureusement après qu'une femme ait refusé de m'aider une autre a accepté, MERCI!!! J'ai donc pris un taxi illico por l'aéroport, à l'heure pour mon vol!!!
À São Paulo, tos les bagages sortent sur le carrousel, manque mon sac à dos, qui finit par arriver, en tout dernier, ouf!!! Ça m'apprendra à mettre 2 bagages en soute. Pluie diluvienne, mon ami Naiman connu à Manaus m'attendait à l'aéroport comme prévu, on a déposé mes bagages chez lui, mangé et fait le tour de son quartier à pied. J'ai rencontré les gens de l'organisme que je suis venue visiter hier et aujourd'hui. Ils oeuvrent dans les secteurs de l'économie solidaire, du hip-hop et d'autres projets culturels. En fin de semaine il y aura une foire d'économie solidaire à São Paulo à laquelle je vais participer. Le soir je participe à un cours d'éducation populaire (déséducation en fait) sur les idées, pensées et méthodes. Qand ça finit après 11:00, je suis complètement crevée.
Sinon mon portugais continue de s'enrichir de nouveau vocabulaire pas mal tous les jours, je rencontre des tas de gens fantastiques (je suis hébergée dans une commune de partisans du MST) et je fais plein de choses à la fois.Je vais aller à un campement du MST également. Finalement ce sera agréable de rentre à Brasília en décembre rien que pour me reposer.

mercredi 21 novembre 2007

Porto Alegre me voici

Je suis arrivée hier dans la capitale du Rio Grande do Sul, une ville à l'apparence paisible où il fait plus chaud qu'à Pelotas de jour comme de soir. Population: un peu plus de 1,5 million d'habitants. Je n'ai pas encore vu les coins touristiques (patience!!) de la ville, à peine la rodoviaria, le bureau de Guayi (d'où je vous écris) la maison de Geraldo, où je suis hébergée, et le quartier Cidade Baixa. Arrivée à Porto Alegre, j'ai appelé Augusto sur son cellulaire. Il est venu me chercher et on est retournés chez lui en taxi. Je me sens bien accuillie quoique j'aie eu beaucoup de peine à quitter Pelotas car je m'y suis créé là un véritable réseau d'amis et de famille. J'y retournerai c'est sûr.

Hier c'était le jour de la conscience noire, il y a eu une grande marche et manifestation dans les rues de Porto Alegre pour souligner l'événement. Conséquence: trafic monstre dans le centre-ville. Comme je venais à peine d'arriver, je n'ai pas participé à l'événement, je l'ai comme qui dirait su trop tard. Il y a eu un spectacle en soirée non loin d'où je suis hébergée ni d'où je travaille (à date je peux circuler à pied partout à pied de jour comme de soir, une merveille). Musique hip-hop, reggae, super intéressant mais couchée un peu tard.

Aujourd'hui j'ai participé au séminaire annuel du réseau des couturières de la Guayi (RICS). Les femmes ont eu l'occasion d'apprendre quelques principes de gestion, de comptabilité et d'administration en calculant le coût de revient d'une commande (prix du tissu, des accesssoires, multiplié par le nombre de pièces vendues).

Je sens qu'ici aussi le temps va passer trop vite. Voilà pourquoi il est si important de savourer le moment présent. CARPE DIEM, n'est-ce pas Ariane?? Sachez que je m'ennuie de vous malgré mes aventures extraordinaires de girouette des temps modernes.

Delphine citoyenne du monde de gauche (je suis gauchére ça tombe bien)

jeudi 15 novembre 2007

15 novembre: comment occuper un jour férié à Pelotas

Jour du drapeau (dia da Bandeira) aujourd'hui. Tout est fermé. J'ai visité une communauté défavorisée matériellement, voir l'article sur le blog des stagiaires d'Alternatives: www.stages.alternatives.ca/blog/
J'ai aussi participé à la foire du livre de Pelotas en compagnie des employés de ATES (Association du travail et de l'économie solidaire).

Sinon hier j'ai fait un tour en Uruguay, visité la ville de Santa Vitória (extrême sud du Brésil), où l'ONG que je visite a des liens avec des coopératives et avec la mairie. J'ai visité une coopérative de recyclage, le centre du travail (Centro do Trabalho), la mairie, l'église. Je suis rentrée en soirée à Pelotas. Ce fut un beau petit voyage, durant lequel j'ai pris beaucoup de photos et de notes pour le compte d'ABESOL. En janvier une foire d'économie solidaire aura lieu à Santa Vitória, j'espère y être moi aussi.

Demain je serai au bureau de ATES pour terminer le travail que j'ai à faire pour abesol. Après je participerai à une entrevue en tant que représentante d'Alternatives de passage à Pelotas. Je rencontre plein de monde intéressant et je ne trouve pas les gauchos machos, contrairement à ce qu'on m'avait raconté.

mardi 13 novembre 2007

Delphine chez les Gauchos

Bienvenue au Rio Grande do Sul, un État brésilien indépendantiste, nationaliste, conservateur, où règne en maître le peuple des gauchos. Je suis arrivée hier sans encombre à Porto Alegre. De l'avion, j'ai vu les favelas de la ville, rien de réjouissant à regarder, au contraire. Je n'ai presque rien vu de Porto Alegre puisque après avoir récupéré mes valises je me suis dirigée vers la station de métro la plus proche (5 minutes de marche). J'ai dû demander mon chemin à 5 personnes différentes, juste pour m'assurer que j'étais toujours sur le bon chemin (j'y étais). Métro de Porto Alegre bien organisé, 3 stations et j'étais déjà rendue à la station de bus. De là j'ai pris le prochain bus pour Pelotas, durée du trajet 3:15, 271 kilomètres de distance, plein sud (la ville n'est pas très grande Marc, c'est normal que tu ne la vois pas dans un atlas) . 380 000 habitants.

Je n'ai pas dormi un seconde durant le trajet de bus, complètement frigorifiée que j'étais (ahhhh j'hais l'air climatisé). À mon arrivée à la station je me disais, quelqu'un viendra-t-il me chercher? Comment reconnaître la personne en question?? Finalement les gens de l'ONG étaient là à ma sortie de l'autobus pour m'accueillir et je connaisis l'un d'eux de Manaus, du cours d'économie solidaire.

On s'est rendus au bureau de l'association (ATES: Association du Travail et de l'économie soldaire). De là on a établi un plan de visite pour la semaine que je serai ici. J'ai commencé mon entrevue et à remplir les questionaires pour le compte de mon ONG brasilienne (de Brasilia, ABESOL) et après on est sortis prendre une, deux, trois, vingt bières. Finalement j'ai eu un anniversaire à Brasilia et un à Pelotas. Ce matin, pas en meilleure forme, peu dormi mettons, mais j'avais promis de me rendre a ATES pour parler avec un groupe de jeunes qui suivent un cours pour monter leur propre entreprise d'économie slidaire. J'y suis donc allée (après un café plus que nécessaire) et ça s'est ma foi très bien passé. On a parlé de l'économie sociale au Québec, des possibilités de l'économie solidaire au Brésil et internationalement, des relations commerciales possibles entre le Brésil et le Québec en ce qui a trait à l'économie solidaire, de la politique québéco-canadienne (chaud ici).

Et aujourd'hui, dès que notre lift arrive, je pars avec Marcelo pour une ville frontière avec l'Uruguay encore plus au sud. J'ai aussi visité une boulangerie d'éconmie solidaire hier, il devait y avoir une réunion des associés mais l'une d'entre eux était absente donc la réunion n'eut pas lieu. Ils font du très bon pain par contre!!!

Voici le site de l'office du tourisme du Brésil, si vous voulez savoir mieux ou je me trouve.

http://www.braziltour.com/site/gb/clima/materia.php

Site de ATES (en portugais)

http://www.ates-ong.blogspot.com/







dimanche 11 novembre 2007

11 novembre: Bonne fête Delphine!!!

29 ans!! Bon j'ai survécu. Heureusement que tout le monde ici pense que je suis plus jeune quand je leur dit de deviner mon âge (hahaha). Alors voilà le résumé de cette journée commémorative qui n'est pas encore finie.
D'abord hier soir je suis allée à une fête d'anniversaire pour une autre personne (en disant à tout le monde que c'était ma fête également). Au programme punch brésilien (type sangria, avec des morceaux de pommes), musique variée (années 80, danse, brésilien...) danse, rencontres... J'ai bu, dansé. conversé et connu un petit couple de Brésiliens qui s'en vient vivre à Montréal. Je suis rentrée à la maison après 5:00, grâce à un lift d'un gentil Brasilien (gars qui habite Brasilia). Déjà ma journée de fête avait bien commencé.
Aujourd'hui était le jour du churrasco. À 10:00, je me fais réveiller par le téléphone. Quelqu'un finit par répondre, je me traine hors de lit, gueule de bois et mal de tête. Je me dis vite une Tylenol ça presse. Après avoir bu de l'eau et m'être assurée que j'étais bien moi malgré le changement d'âge, j'ai pris une douche. Mes parents d'accueil m'ont donné un cadeau d'anniversaire: un CD de Milton Nascimento, jai hâte d'écouter ça. Puis j'ai préparé une salade pour apporter au churrasco, reçu un appel de Dione, le copain de Fabiana, qui m'avise que le churrasco n'a pas lieu là où nous pensions mais mais dans un autre quartier de la ville... Je communique avec quelques invités par messages textes cellulaires pour les aviser du changement. J'attends mon lift patiemment (Andrea et Gerlado, des amis de Fabiana, qui arrivent avec beaucoup de ratard sans que j'en sois nullement incommodée). De là on se rend au currasco. La voiture est pleine à craquer: trucs pour la piscine, viande, salade, huile d'olive, 3 gâteaux. On cherche un peur le club privé de la chambre des d´putés et après un coup de fil à Dione, on trouve la place et un stationnement.
De là on s'installe à des tables de pique-nique extérieures protégées par un toit. Les hommes se chargent de cuire la viande. Mais j'ai trouvé pourquoi ce rôle est toujours uniquement réservé au hommes: cela vient de la préhistoire, quand les hommes chassaient et rapportaient les proies pour nourrir leur famille (hahaha). Alors que les femmes font la salade, le riz et la vaisselle. Mias aujourd'hui les hommes ont pas mal tout fait. C'était génial de se faire servir. Au programme: poulet, boeuf, saucisse, salade, salade de patates, pain, bière et limoncello (alcool italien très bon) Arrivent d'autres invitès, je reçois quelques présents. En tout on doit êttre une quinzaine. Finalement vient la chanson de bonne fête (Parabens pra você) et le découpage des trois gâteaux, que chacun se sert soi-même. Pas mal bon tout ça!!! Après les musiciens réussissent à entrer sur le site leurs tambours et tambourin (après avoir amadoué les gardines) et la samba commence!! Jouer de la musique, chanter, danser, jusqu'à retourner à la maison pour faire sagement mes valises dans le but d'être prête de bon matin pour mon vol pour Porto Alegre à 10:00 demain.
Ce fut une fête mémorable. Ma première en sol brésilien mais sûrement pas la dernière
Merci pour vos voeux d'anniversaire
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samedi 10 novembre 2007

La frousse du vendredi

Hier soir je me rendais à mon cours de capoeira (en retard), dans le dédale des bus brasiliens qui ne me mènent pas très souvent au bon endroit. Bref, je prends un bus qui va où je veux me rendre après mille détours, arrêts et autres. L'heure à laquelle j'embarque dans le bus est l'heure à laquelle le cours commence. Je me dis, bon je serai en retard, pas grave! Je finis par arriver au cours de capoeira (en ayant réussi à demander mon chemin seulement une fois) à l'heure où le cours finit. Je jase avec le prof pour lui expliquer mon retard et pour qu'au moins il voit que je suis venue! Je me dis que la prochaine fois, je viendrai à pied! Je te dompterai Brasilia, tu verras.
Penaude d'avoir manqué la cours auquel je tenais à assister, je me poste à un arrêt de bus pour rentrer à la maison. Il fait déjà nuit noire et je ne me sens plus tout à fait à l'aise de me promener toute seule dans les rues. Par prudence, je demande à quelqu'un si les bus qui passent là vont là où je veux aller (la réponse est non bien sûr). Incompréhension de ma part, la personne m'explique comment me rendre à l'autre arrêt. En me voyant m'éloigner et me diriger vers une rue pas très éclairée, la fille me rappelle vers elle d'un sifflement et m'avertis, gentiment mais fermement, qu'á ma place elle ne prendrait pas ce chemin-là, parce que deux filles y ont èté attaquées en plein jour par des agresseurs armés.
Là je n'aime plus trop ça j'avoue. Je passe par la rue éclairée oú des voitures passent, je tiens mon sac collé contre moi, je m'imagine plein de choses que je ne devrais pas imaginer. Je cache mon fric et ma carte de crédit dans ma brassière. Et je trouve l'autre arrêt de bus. Ou normalement un bus qui passe devrait m'emmener chez moi. Je confirme avec le chauffeur, oui, je vais bien au Sudoeste. Parfait, direction maison!! Mais je ne suis pas au bout de mes peines.
Le bus ne va pas chez moi, il s'arrête dans une gare de bus dans un quartier populaire et là, je ne trouve plus ça drôle du tout. Je demande au chauffeur pourquoi il m'a dit qu'il allait au Sudoeste alors qu'il n'y va pas. Il dit avoir mal entendu la question.
Bref, je dois attendre un autre bus pour rentrer chez moi, il se fait de plus en plus tard et je ne sais pas trop oú je me trouve. Quelqu'un me dit quel bus prendre, je décide de faire confiance à cette personne, vu l'état de désespoir dans lequel je me trouve. Je confirme avec le chauffuer, qui me dit qu'il ne va pas au Sudoeste, mais qu'il passe par le parc, donc pas loin. Je m'assois juste à côté du cobrador (la personne à qui on pie en rentrant) etje lui demande de me dire quand débarquer (ce qu'il oublie, bien sûr). Je me rends compte que j'ai dépassé ma maison et sors de l'autobus en trombe, reconnaissant mon quartier, les immeubles voisins, et enfin, celui où j'habite. Et je remercie Dieu et l'Univers de m'avoir permis de rentrer à la masion saine et sauve, juste avant l'orage qui éclate et le vent tropical qui balaie tout sur son passage, en brisant des arbres parfois.

vendredi 9 novembre 2007

9 novembre: Ma première vraie semaine de travail

Eh oui!! Le bureau est maintenant installé, on a des chaises, deux tables, un classeur, un laptop à Fabiana et un emprunté au Ministère dont je me sers. Ne nous reste qu'à mettre nos posters d'économie solidaire sur les murs et le tour sera joué. Cette semaine, j'ai passé du temps à terminer les préparatifs de mon voyage (je pars lundi pour visiter 8 associations situées à Porto Alegre, Pelotas, São Paulo et Fortaleza), à remplir les fiches d'information de chaque association, à mettre en ligne mon cellulaire (eh oui, la technologie me suit partout, il n'y a rien à faire) et à courayer une carte d'appel internationale, pas encore trouvée je l'avoue. J'ai aussi passé du temps (maintenant) à organiser mon party de fête de dimanche. On fait un churrasco (barbecue) au club des députés du Congrès. Je mettrai sûrement des photos en ligne aprês. 25 personnes invitées, pas mal de viande (ouais, je devrais survivre), piscine, quoi d'autre?? Ça a l'air d'un club asez chic et três trié sur le volet. Au moins il n'y pas de code vestimentaire (ouf!!)
Sinon j'ai commencé à faire de la capoeira!!! C'est vraiment super cool. Non seulement ça tient en forme mais ça développe les réflexes. J'y retourne tout à l'heure, je devrais m'y rendre cette fois sans me perdre (pas garanti). La système de transport public de Brasilia ne mérite vraiment aucune étoile pour son efficacité. Mais j'apprends. Suffit de savoir quelle COULEUR de bus on attend, après cette l'histoire d'attendre. Donc je développe ma patience, c'est excellent ça aussi.
Et hier soir j'ai assisté à la défense de thèse de Barabara, ma soeur d'accueil. Elle a été reçue avec mention honorable!! Tout le monde est très fier d'elle. J'ai connu par la même occasion des gens du Mouvement des Sans Terres. J'ai l'intention d'aller à un campement organisé par le MST. À suivre... N'hésitez pas á m'écrire surtout!!!!!

jeudi 8 novembre 2007

Photos de Manaus






Vous pourrez pas dire que ne mets pas de photo sur mon blog!! Sinon il y a toujours mon blog de photos, l'hyperlien apparait dans la page principal de ce blog.

mercredi 7 novembre 2007

D'autres photos!!!






Voici quelques photos (le maximum que je peux mettre en ligne par message) de la ville coloniale de Ouro Preto, que j'ai adoré visiter le 12 octobre passé. Vous remarquerez celle du café Utopia (le drapeau bleu) spécialement pour tous les idéalistes de ce monde.

mardi 6 novembre 2007

Mardi 6 novembre : Sous la pluie

Le ciel a crevé ses eaux pour mettre le monde au monde.
La pluie, infinie dans ce ciel gris, s'est abattue tout autour comme un mur sourd qui ramènerait vie et verdure pour toujours.
J'ai cheminé sans m'arrêter sous les cieux sans pitié, avant de rentrer à la maison, trempée, et de me faire un bon thé bien mérité.

J'assiste présentement au changement de saison. On passe du printemps à l'été (ça fait drôle d'écrire ça un 6 novembre je sais bien). À mon arrivée tout était sec, brûlé, le gazon était piquant, rugueux, désagréable. Sous la pluie aujourd'hui je pouvais presque le voir pousser sous mes yeux. Et vive cette vie qui renaît!!! Ces mangues partout, que je ramasse par terre dans le parc et que je rapporte à la maison sans vergogne. Les oiseaux qui me réveillent le matin, l'insecte dans ma chambre hier soir qui m'a causé une de ces frayeurs. Tout va toujours bien avec ma famille d'accueil, de mieux en mieux même je dirais.
Côté boulot: je rentre au bureau cet après-midi. Grâce au système de transport en commun de Brasilia qui est si simple, si efficace et si facile à utiliser, je sortirai de la maison une heure d'avance, le temps d'attendre à l'arrêt de bus Dieu sait combien de temps. Je ne chialerai plus jamais contre la STM, je le promets!!!!! En théorie, il y a un métro à Brasilia. J'ai bien dit en théorie. Il s'agit d'un métro fantôme, avec des stations affichées et là on arrive et c'est un immense chantier qui n'a pas avancé depuis... 30 ans. Donc vive mes jambes, qui me ramènet toujours à la maison (des fois par quelques détours et/ou un perdue mais ça va de mieux en mieux ça aussi)!!! Je vous laisse, ma chronique d'économie solidaire m'attend. Bisous

dimanche 4 novembre 2007

Mon 20e article ou Bienvenue au Paradis

Je viens de passer 3 jours à Alto Paraíso, une ville de 7000 habitants située à 3 heures de voiture de Brasília. J'y ai été avec Neusa, ma mère d'accueil. Cette ville se trouve en altitude, dans un endroit d'énergie divine et sacrée. Les médecines alternatives s'y rencontrent en un flot créatif et puissant de nouvelles énergies terrestres. Moi, je ne connaissais rien de l'endroit, à part qu'il y avait plein de chutes et cascades à proximité, ainsi qu'un parc national (Chapada dos Veadeiros). Comme vendredi était un jour férié , on est parties de tôt matin sur les autoroutes brésiliennes pas toujours en bon état. Plusieurs paysages ont défilé sous mes yeux néophytes. En chemin, ô merveille: qu'aperçoit-on?? Un TOUCAN!!!! Il passe rapidement devant la voiture comme si de rien n'était, bien sûr je n'ai pas le temps de prendre une photo. J'ai alors pensé à Eric et Élise, mes ornithologues préférés.
À notre arrivée à Alto Paraíso, ô surprise: les gens qui devaient nous accueillir ne sont pas chez eux. Le mari, qui travaille pour le ministère de l'Environnement, est parti en voyage d'affaires à Rio de Janeiro. La femme est sortie avec ses deux fillettes et doit revenir plus tard. Grâce à l'employé de maison, qui défait quelques tuiles du toit par effraction, on réussit à entrer, à se faire à manger en les attendant, puis on se repose, une fois après avoir trouvé la chambre d'amis oú on va dormir. En après-midi, pluie, on écoute le film l'illusionniste les filles et moi.
Plein de chutes et de de cascades dans les environs, ça a été confirmé le lendemain lorsque nous avons visité la cachoeira dos cristais (chutes des cristaux). Le sol tout entier de la région de Alto Paraíso est fait de cristal, on en a d'ailleurs trouvé plein aujourd'hui, en se promenant dans ce que je croyais être le lit d'une rivière mais qui ne l'était pas finalement. Et j'ai vu un 2e toucan ce matin, passer près de la maison avec un oeuf d'une autre d'espèce dans son bec, les parents oiseaux orphelins le poursuivaient, pas contents du tout... J'ignorais que les toucans mangaient les oeufs des autres espèces....
Donc, je ne suis pas entrée dans le Parc national (il faut embaucher un guide, pas donné), mais j'ai visité la feira de troca, un événement qui a lieu tous les samedis, durant lequel les gens apportent leurs bébelles dans le but de les échanger contre une meilleure bébelle. Malheureusement, comme je n'avais rien à échanger, je suis rester avec mes bébelles.
Belle énergie qui se dégage de ce lieu, de cette région. Paysages à couper le souffles certes mais aussi repaire de végétariens (eh oui ça existe au Brésil), union sacrée avec la nature, ateliers de méditation, contact avec son moi profond, massages reiki, qi-kong, yoga, bouddhisme et tout ce qui vous paraît alternatif voire freako vous le trouverez là. Je me suis sentie très bien en somme, très proche de Mom. Je me sens en paix avec l'Univers, fatiguée de la longue route et heureuse. Après mes quatre mois ici, je dirai sans vergogne : Heureux qui comme Delphine a fait un bon voyage. Car c'est pas la durée qui compte mais la qualité
AMOUR

jeudi 1 novembre 2007

Vive les guichets automatiques brésiliens ou le plaisir de perdre son temps

Depuis hier je me suis évertuée à trouver un guichet dans Brasília qui accepterait de me donner de l'argent. Je suis au courant de ma limite quotidienne de retrait, mais ce que je ne savais pas c'est que TOUS LES GUICHETS DU BRÉSIL SONT CONNECTÉS ENTRE EUX. Alors une fois qu'on a retiré une fois (en payant des frais de retrait astronomiques bien sûr), on ne peut PAS retirer à un autre guichet, puisque la limite fixée au Brésil (drôlement plus basse que ma limite Desjardins) est déjà atteinte. Il m'a fallu parler avec une préposée à l'accueil de la banque HSBC pour comprendre tout cela. Donc maintenant je sais que les guichets 24 horas sont de loin les plus crosseurs (8 reais de frais!!) et que Citybank a une limite quotidienne de 700 reais, et non 1000. Tout apprentissage est bon dans la vie, ne l'oubliez pas.
Résultat de mes démarches et exaspérations: j'ai retiré 900 reais hier et le même montant aujourd'hui, en 4 retraits différents (vive les frais d'utilisation!!!). Mais au moins j'ai réussi!!!
Voici donc mon itinéraire de voyage hors de Brasília pour le mois à venir.
12 novembre: vol Brasilia- Porto Alegre (sud du pays)
26 novembre: vol Porto Alegre- Sâo Paulo
3 décembre: vol Sao Paulo- Fortaleza
10 décembre : vol Fortaleza-Brasilia

Rappelez-vous que ce n'est pas moi qui ai choisi les destinations, qu'il s'agit de voyages d'affaires pour mettre à jour les contacts des ONG membres d'ABESOL. Demain est jour férié au Brésil et je n'ai aucun plan encore. Soit je taraude les quelques personnes que je connais à Brasilia jusqu'à ce que l'une d'elles accepte de passer du temps avec moi, soit je prends un bus et je visite une ville hors de Brasilia en ma propre compagnie, soit je fous rien à la maison, soit je vais avec Neusa, ma mère d'aacueil, à un endroit où des amis à elle habitent. Se présentera bien quelque chose d'intéressant. Pour l'instant, ayant réussi à acheter mes billets d'avion et à me faire faire un double de la clé de la maison, je me considère satisfaite. À mon retour à Brasília j'ai l'intention de prendre des cours de capoeira.

mardi 30 octobre 2007

Résumé de ma fin de semaine

Ouais, on est mardi, mais comme je n'ai rien d'intéressant à écrire aujourd'hui je vais raconter ma fin de semaine.
Vendredi: Jogging dans le parc de la ville (parque da cidade). Douche. Puis Fabiana est venue me chercher en voiture (n'oubliez pas, rien ne se fait à pied à Brasília) et on est allées dîner dans notre resto vedette, le buffet à 5$ à volonté, Grelhados e asados. Après avoir bien mangé, on a visité les attractions touristiques principales de Brasília, c'est-à-dire la tour de la télévision (Torre da televisão) vue sur la ville de Brasília, gratuit, 75 m de haut, on monte en ascenseur, impossible à pied (pourtant j'aurais aimé). On a visité un peu les kiosques d'artisanat qui bordent le pied de la tour (animation garantie la fin d esemaine, tout s'y vend, faites vos jeux). Après, sous un gros soleil, visite du Musée de Brasília (des photos contemporaines, bien aimé) et de la cathédrale hyper-moderne. de forme conique, elle est en effet comique. Au début l'Église catholique refusait de la reconnaître comme catholique!!! Après, 4:00 pm, on est allés chez Fabiana jouer avec ses chiots (une semaine, Yorkshire, trop cutes, un mâle et une femelle) et on les a amenés au vétérianire se faire couper la queue sinon ils seraient invendables.
Le soir: sortie dans un resto dans Asa Norte, loin de chez moi, et après sortie danser dans une disocthèque peuplée de punks et de gothiques brésiliens. Trop drôle!!! Disons que je n'y étais pas trop à ma place.
Samedi: Matin, travail sur ordi de traduction de mon plan de stage du portugais au français. Barbara et Leo sont venus dîner à la maison (fille de Pedro Ivo et Neusa qui habite avec son chum Leo à Brasília). Après, on est allés, Pedro Ivo, Neusa et moi, au festival culturel de Brasília. Fantastique!!! Ce fut l'occasion de voir des numéros de cirque, un calango alado (marionnette de lézard géant qui se déplace à la façon des dragons chinois). Fanfare, acrobates, bouffe typique à goûter, musique du nord-est du Brésil, vraiment beaucoup aimé cette soirée!!!
Dimanche: Travail sur ordi à la maison, rapport mensuel Alternatives. Après je me suis baladée à pied toute seule jusqu'au centre de Brasília et suis revenue crevée (ça vous rappelle quelque chose?). Je n'ai pas visité grand-chose car tout était fermé. J'ai mieux connu le parc de la ville, son lac, ses oies et sa piste cyclable et marchable. C'est rendu mon endroit de prédilection pour faire mon jogging. C'est relativement facile de m'y rendre, plein d'arbres et loin du bruit des voitures.
La prochaine fois que je vous écris ce sera pour vous dire que j'ai réussi à acheter mes billets d'avion. Je vous informe sous peu des trajets et des dates.

lundi 29 octobre 2007

Um sol de rachar...

Ça veut dire un soleil de plomb. En prime, plus d'eau potable à la maison (on achète de l'eau embouteillèe) et j'ai eu l'idée folle (eh oui vous me connaissez!!) de parcourir le centre-ville sous ce soleil de plomb. J'ai visité le Congrès National, qui contient le Sénat et la chambre de députés, une exposition de design bréslien et je suis revenue à pied à la maison, ce qui représente une marche de 5-6 km je dirais.
À ceux qui pensent que je ne travaille pas: détrompez-vous!!! J'organise mon temps pour profiter des visites de musées et autres trucs culturels il est vrai, et après je travaille de la maison (le bureau n'est pas encore prêt). Pour l'instant je me bats avec la compagnie aérienne GOL qui ne veut pas accepter ma carte de crédit comme paiement pour les billets d'avion. Du 12 novmebre au 10 décembre je serai hors de Brasília, ne me reste qu'à retirer un montant de cash, à me rendre à l'aéroport et à acheter mes billets d'avion là directement.
Sinon je m'entends super bien avec ma collègue de travail Fabiana, nous ne sommes que deux à travailler pour ABESOL, l'organisme est tout récent en fait. Je serai responsable de créer le site web de l'organisme., un pamphlet, une revue publicitaire et un dépliant.
Voilà pour aujourd'hui, j'espère que vous allez tous bien. Tachez de m'écrire d'accord?? je me sens seule ici.

dimanche 28 octobre 2007

3 semaines au Brésil déjà

Eh oui!! 3 semaines, ça me paraît plus par contre...
Je m'adapte très bien, autant à ma famille d'accueil qu'à la ville de Brasília qu'à l'accent des gens d'ici (pas de problème).
Résumé rapide de mon séjour par étapes
1ere semaine : arrivée à São Paulo, brève visite de la ville avec le groupe des Menchu Brésil. Arrivée à Belo Horizonte le même jour, tard le soir. Là, j'ai connu l'organisme Casa Africa, avec lequel Antoine travaille aux archives de la radio et aux relations publiques. Visite de Ouro Preto, de Belo Horizonte et churrasco à Nova Lima.
2e semaine: départ de Brasília pour Manaus, j'ai à peine eu le temps de rencontrer ma famille d'accueil que j'étais déjà repartie. À Manaus, j'ai eu 24 heures pour découvrir la ville par moi-même, ensuite j'ai rejoint Fabiana et les autres à l'aéroprt de Manaus et là, départ pour Mariápolis, où avait lieu le cours d'économie solidaire auquel j'ai assisté et qui a duré toute la semaine. Après la formation, j'ai fait un tour à Manaus avec les collègues du cours et vu la rencontre des eaux.
3e semaine: retour à Brasília, pas de clé, solitude, tristesse et nostalgie des nouveaux amis connus à Manaus. Je me suis habituée à mon nouveau milieu de vie. Et aujourd'hui voilà je sais me déplacer jusqu'au centre-ville (si on peut appler ça centre-ville) toute seule. J'ai été au cinéma, danser dans une discthèque, j'ai assisté à un festival culturel super intéressant et commencé à m'entraîner (jogging dans le parc de la ville).
Côté stage, c'est encore relax: le local que Fabiana vient de commencer à louer n'est pas meublé et nous n'avons pas encore trouvé d'ordi pour moi. je travaille donc de la maison, sur mon rapport mensuel à Alternatives, ma chronique d'économie solidaire et la lecture des cahiers et notes.
Pour novembre, beaucoup de déplacements sont prévus pour moi. Je me rendrai dans le Nord et dans le sud du pays. Bref, ceci sera le sujet d'un autre message, il est tard et je vais libérer l'ordi qui est situé dans la chambre de mon frère d'accueil.

vendredi 26 octobre 2007

De quoi vous rincer l'oeil

Le groupe de joyeux lurons a Mariapolis (pres de Manaus)
Cours d'économie solidaire

Mon bloc d appartement a Brasilia

Manaus, place Sao Sebastiao vue de nuit

Parc à Belo Horizonte


On voit mal mais c est une petite fille sur un ane, àBelo Horizonte

Voila pour l'instant, d'autres photos à suivre. Par ailleurs sachez que je me suis créé un flog (un blog de photos). Le tout à venir sous peu, là j'en ai marre d'être derrière un ordinatieur alors qu'il fait si beau dehors. Ouste!!!! J'ai aussi de spetits vidéos.

jeudi 25 octobre 2007

Travailler pour vivre ou vivre pour travailler?

C'est à se le demander. Il se trouve que Brasília est une ville où les gens viennent pour travailler. Par exemple, il n'est pas rare que mon père d'accueil reste au bureau jusqu'à minuit!!! Hier j'ai travaillé avec Fabiana, ma collègue de travail, sur mon plan de stage. On s'est installées dans les bureaux du Ministère du Travail, son conjoint est directeur de la section économie solidaire du gouvernement. Sans qu'on s'en rende compte il était déjà 7:00 passées.
Je trouve toujours la ville aussi peu intéressante, aucun changement de ce côté-là. L'attraction principale de Brasília, à part les monuments modernes et gouvernementaux, est constituée d'immenses shoppings, des centres d'achats monstrueux, gargantuesques, juste à passer proche de l'un d'eux j'ai peur de me faire avaler!!!!
BIENVENUE DANS LE ROYAUME DE LA CONSOMMATION LES AMIS
Sinon, rien de neuf. Je me lève vers 9:00, je fais des lectures sur l'économie solidaire, je vais sur internet, je travaille sur ma chronique sur l'économie solidaire. Pas encore de vie sociale et ça me manque je l'avoue. Je dîne hors de la maison, dans des petits restos au kilo ou des buffets. J'ai presque réussi à tuer ma grippe grâce au thé en poudre que j'ai acheté hier sur conseil de Fabiana.
Travail: on a maintenant un bureau de travail où l'organisation sera sous peu installée. Comme vous le voyez, je vais participer à la naissance d'un projet, c'est fascinant!!! Hier j'ai accompagné Fabiana au notaire (cartório en portugais). Elle devait faire reconnaître une signature pour la location de la salle. Coût de la transaction: 1$. Manquent maintenant les tables, chaises, équipement informatiques et on sera gras dur. On attend un don de matériel qu'on devrait sous peu recevoir.
Ah oui!! Je me suis procurée une carte de Brasília (maintenant reste à la déchiffrer) et je me suis aventurée seule hors de la maison (traverser la rue se fait au péril de sa vie, avoir su j'aurais fait mon testament avant de venir). Pas loin de chez moi il y a le parc de la ville, intéressant pour quelqu'un qui n'a rien d'autre à faire.

mardi 23 octobre 2007

Home sweet home

Pour les curieux, voici une description simplifiee de mes conditions de vie a Brasilia. Je suis loin d etre a plaindre, croyez-moi!!! Je comparerais ma qualite de vie a celle que j avais a Montreal ou a Saint-Joseph. Il y a l eau chaude dans la douche, internet haute vitesse, deux balcons avec vue sur un parc a la terre rouge (bientot je m y aventurerai). Bon, je ne suis pas rendue a dire chez moi, mais je me sens de plus en plus a l aise. Deja, je sais faire faire fonctionner la laveuse (eh oui, il y a cet element de luxe egalement). Il s agit d un appartement au premier etage d un immeuble de 5 ou 6 etages. Dans le sous-sol il y a un stationnement. Le quartier, Sudoeste, est un quartier de classe moyenne elevee. La famille fait appel aux services d une femme de menage-cuisinere qui vient tous les mardis laver toute la maison (y compris ma chambre, heureusement j avais deja tout range avant), faire a manger et le lavage. Je me sens donc traitee aux petits oignons. Je peux travailler de la maison sans probleme, il y a laptop et imprimante. Ne me manque qu un contact direct de vive voix avec mes proches pour etre tout a fait heureuse.
Defi du jour: sortir toute seule de la maison et revenir sans pogner les nerfs parce que je me serai perdue. Ma premiere etape devrait donc logiquement etre de me procurer une carte de Brasilia.
Hier j ai passe l apres-midi au Ministere de l Environnement. Ce fut follement instructif. J ai pu parler avec une conseillere de l economie solidaire, des actions du gouvernement a ce sujet. Elle m a laisse plein de lectures. Et j ai commence a ecrire ma chronique sur l economie solidaire au Bresil. Sur ce, je vais aller profiter de cette journee sans soleil et plutot fraiche pour sortir un peu.

lundi 22 octobre 2007

Sur une note moins joyeuse

Voila, je pensais m en tirer sans grippe mais ce matin je me suis reveillee avec la gorge encore completement a vif, difficulte a avaler, mal de tete, nez congestionne. Surement du a ma sortie d hier soir, on est alles jouer au billard moi et les enfants de mon pere d accueil, Pedro et Barbara, 18 et 24 ans, je me suis tout de meme amelioree, j en suis fort heureuse!!! J ai rencontre le chien saucisse de Barbara, elle vit avec son chum (sans etre mariee) dans un autre quartier de la ville (Asa Norte) pas mal loin de notre maison (appartement).
Rien ne se fait a pied a Brasilia, a cause des distances faramineuses qui separent chacune de ses quadras deshumanisees, artificielles et si modernes. On dit que Brasilia n a pas d ame car elle fut construite a partir de rien. Sous peu je vais m habituer au systeme de transport en commun qui, parait-il, est pourri. Mon defi de la journee consiste a communiquer avec l ambassade canadienne a Brasilia pour leur confirmer mon arrivee, a sortir de la maison toute seule avec ma propre cle et a decouvrir les alentours comme une grande.
Je me sens totalement sans energie, encore follement affectee par quelque chose que j ai mange a Manaus et qui me laisse les intestins comme des tords-boyaux. J oscille entre aller a une clinique et attendre que ca passe. Manger ne me fait aucun bien. Bref, tout est sous controle, un regime sec de biscuits soda est surement la chose qu il y a de plus envisageable en ce moment. Si au moins la bouffe n etait pas si bonne... Au moins en ce moment il n y a pour ainsi dire pas de bouffe a la maison.
Pour finir, je tiens a remercier ceux qui ont laisse des commentaires, vous vous degenez, c est bon!!!!

dimanche 21 octobre 2007

De retour a Brasilia ou une semaine loin d Internet

Me voici de retour chez moi, dans la maison de Pedro Ivo. J ai meme ma propre cle!!! J ai passe la journee a dormir, a laver du linge, mettre a jour mes trucs pour le stage, bref, je reviens tranquillement a la realite apres une semaine completement extraordinaire. En voici le resume
Dimanche passe, je me suis rendue a l aeroport de Manaus pour rejoindre Fabiana, ma partenaire de l organisme ABESOL, qui arrivait par avion de Brasilia a 2:00 de l apres-midi. Une fois les autres participants au cours d economie solidaire arrives, on s est entasses dans une van qui nous a depose a la maison de retraite de Mariapolis, geree par un mouvement religieux. Ce centre de retraite est situe en plein coeur de la foret amazonienne et bien sur, j ai des photos de tout ca!!!! De lundi a vendredi, on a eu des formations sur la difference entre le capitalisme traditionnel et l economie solidaire, les avantages d un tel systeme, les strategies a adopter pour faire connaitre l economie solidaire. Sous peu je vais ecrire une chronique a ce sujet. A suivre!!!! En tout, ce furent 40 heures de cours, des films presentes, des travaux en sous-groupe, des jeux interactifs et plein de nouvelles amities creees en cette terre ou je me sens si bien, vraiment. (Si ce n etait que de la bouffe qui a ses effets sur mes evacuations quotidiennes).
Tous les soirs il y avait fete: danse, chants, guitare, cours de tambourin (appele pandeiro en portugais), cours de danse traditionnelle du nord du Bresil, la ciranda, cours de capoeira, marche dans la foret en groupe et pour cloturer le tout un churrasco le vendredi. Un churrasco c est un barcbacue. On cuit de la viande et/ou du poisson dur des grilles exterieures. Le tout est arrose d alcool et baigne de musique et de danse. J ai connu des gens extraordinaires qui tous croisent ma route pour une raison.
Une fois le cours et la fete finie, on s est rendu en groupe hier (samedi) a Manaus. Je tenais a faire un circuit touristique pour voir la rencontre des eaux (o encontro des aguas). La ou les fleuves Solimoes et Negro se rejoignent sans que leurs eaux ne se melangent. Ils coulent cote a cote durant plusieurs kilometres, c est vraiment extraordinaire a voir. J ai donc pu plonger dans les deux fleuves en meme temps et ainsi realiser mon reve de voir la rencontre des eaux!!!! Apres, bus pour l aeroport, enregistrement pour mon vol. Separation triste avec les nouveaux compagnons et retour a Brasilia ou m attendait Fabiana a l aeroport tel que promis.
Je me sens d humeur splendide. Dormir m a fait du bien car j etais sur le bord d attraper une grippe. Aujourd hui il pleut et j en profite pour rester en dedans, ecrire et relaxer. J ai pris le temps de m installer dans ma chambre, de defaire mes valises. Je me sens ici bienvenue et bien accueillie, me reste seulement a apprendre comment fonctionne le systeme de rues numerotees sans noms de Brasilia, avec ses quadras et super quadras, pour cela il me faudra une carte de la ville et beaucoup de patience je le crains.
Je vous embrasse tous tres fort a vous qui avez pris la peine de lire ce message au complet!!!!!

samedi 13 octobre 2007

MANAUS

Bonjour de Manaus. La raison pour laquelle je suis ici est pour suivre une formation d economie solidaire. C est mon organisme partenaire bresilien, ABESOL, qui m envoie. Les autres participants a cette formation sont des boursiers du gouvernement bresilien.
Je suis arrivee hier soir par avion a Brasilia de Belo Horizonte avant de repartier ce matin pour Manaus. J ai donc a peine eu le temps de rencontrer mes hotes, Pedro Ivo et Neuza, des gens tres sympathiques et accueillants.
Que dire de Manaus, eh bien c est excellent qu il y ait un bus de la ville qui mene directement a l aeroport!!! Opulence, moiteur de l air, belles plantes tropciacels et marchandises detxees sont au rendez-vous. J ai la chance d etre tombee sur un festival de marionnettes auquel participe un Francais. Bref, pas mal de musees visites, le port, le centre...
Je reecrirai bientot la suite de mes aventures dans l Etat d Amazonas!!!!

jeudi 11 octobre 2007

Ouro Preto

Aujourd hui je suis allee visiter Ouro Preto en compagnie de Sophioe, la stagiaire d Alternatives qui va a Fortaleza. C est une ville magnifique s il en est. Ville coloniale, coloree, paysages de cartes postales a chaque coin de rue, gens acceuillants. Tout etait au rendez-vous pour une journee magnifique.
Ouro Preto a ete la capitale de l Etat de Minas Gerais jusqu en 1897, annee ou elle fut deetronne par Belo Horizonte. Elle compte environ 500 000 habitants et est classee patrimoine culturel mondial par l UNESCO. Tous les Bresiliens vous le diront, Ouro Preto e uma cidade linda.
J ai visite une expositio sur la calligraphie chinoise et le musee de l Inconfidence, un groupe de rebelles qui voulut, en 1789, que le Minas Gerais devienne une nation independante.

Un jour mais pas maintenant j ajouterai des photos de Ouro Preto a ce blog, promis

mercredi 10 octobre 2007

Belo Horizonte

Je suis depuis mon arrivee a Belo Horizonte, en compagnie de Sophie a l hotel Classic. Les vols se sont bien passes, sans encombre. Beaucoup de gens a rencontrer ici, tous plus sympathiques les uns que les autres!!! Deja nous faisons partie de la grande famille de Casa Africa. Le soir, les fetes se suivent. Le jour, les visites se succedent : Palais des Arts, Parc municipal avec un tour dans la grande roue. J etais redevenue une enfant youppi!!! A part ca la bouffe est delicieuse, le danger est seulement de trop manger.
J apprecie chaque instant ici, j ai l impression de vivre au maximum (surtout quand une voiture ou prennent place trois gars chauds s arrete pres de nous pour nous klaxonner en pleine nuit). Il y en a tant a raconter deja, tant d images dans ma tete.
Belo Horizonte est la capitale de l Etat de Minas Gerais et est situee dans les collines. Avec les banlieues, elle compte 5 millions d habitants mais semble plus petite. On peut marcher aisement la nuit avec un sac contentant toutes nos affaires sans crainte d etre attaques. Les oiseaux sont splendides, les palmiers captivent mon regard, les gens sont accueillants et je me sens bien!!!!

dimanche 7 octobre 2007

Ce que j'apporte au Brésil

Lorsque au Brésil j'irai, dans ma valise j'apporterai ma joie de vivre, mon sourire éclatant, mon amour de la vie, mon ouverture d'esprit, ma folie intrinsèquement delphinesque, mes jeux de mots à l'emporte-pièce, ma compréhension, ma résilience, mon sens de l'humour, ma tolérance à l'absurdité, ma tolérance tout court, ma débrouillardise, mon don pour les langues, mon génie créatif, mes connaissances informatiques (!) et infographiques, mon optimisme, ma spiritualité, ma voix, mes yeurx pour tout voir ce que je peux, mon couer pour vivre intensément chaque instant, ma mémoire pour me souvenir de tous les êtres que j'aime et de chaque instant de ce voyage et le souvenir de ma maman qui est toujours avec moi.
Par contre, je laisserai derrière moi mon ignorance, mes préjugés, mon impatience, mes jugements, mon égoisme, ma peur de manquer d'argent, mon insécurité, ma peur de me faire attaquer, ma peine d'avoir perdu ma mère etmes idées noires.
CARPE DIEM
Puissiez-vous vivre chaque jour comme si c'était le dernier qu"il vous restait à vivre. RÉALISEZ VOS RÊVES

Le jour du grand départ est arrivé












Eh oui!!! Cet après-midi je serai dans l'avion en direction de Miami, puis Sao Paulo. Je me sens fébrile, excitée, énervée. Tous mes bagages sont prêts, je ne crois pas avoir oublié quoi que ce soit. Je vais écrire dès que je serai rendue au Brésil!!!

Até logo,

Delph

mardi 2 octobre 2007

Photos!!!!




Voici des photos de ma nièce Anne-Sarah, de ma soeur Élise et moi, prises le 29 septembre 2007.





Voici une photo de moi et de ma nièce Anne-Sarah prise le 29 septembre dernier.

Photo de mim com a minha sobrina Anne-Sarah


















































lundi 1 octobre 2007

Écrits pré-départ

ouaip!! La temps file. plus que 6 jours maintenant et je serai dans l'avion vers Sao Paulo. Les préparatifs pré-départ vont bon train. Sous peu ce blog contiendra des photos.