C'est quoi le bonheur?

Le bonheur c'est un rayon de soleil, c'est un moment fugace qui me fait sourire sans raison apparente, c'est une pensée positive qui illumine ma journée, c'est un instant ou le temps s'est arrêté, c'est un arc-en-ciel et l'odeur de la pluie.

Pour moi le bonheur c'est de savoir cueillir l'instant présent, ou que je sois, de rester en bonne disposition mentale en cultivant les pensées positives en tout temps, de prendre le temps de vivre et d'exprimer mon amour aux gens qui me sont chers. Le bonheur c'est de savourer l'instant présent et de ne penser à rien d'autre. C'est arrêter le temps quand j'en ai envie, c'est d'être consciente et d'être à l'écoute, à l'affût. Le bonheur c'est si simple et pourtant si éphémère.

Peut-être que la concpetion du bonheur est différente pour chacun. Il n'y a pas de définition unique du bonheur car chacun vit sa propre vérité et tout est relatif, tout le temps. Le bonheur c'est de sentir qu'on fait du bien à soi et aux autres, de vivre selon ses valeurs et sa vérité intérieure.

Que chacun d'entre vous soyez heureux, illuminés de lumière intérieure, de paix totale et de joie véritable.

Avec tout mon amour pour chacun d'entre vous qui avez pris le temps de lire ces lignes,

Delphine

Delphine a Saint-Joseph

Me voila de retour sur ma terre natale depuis 10 jours. Les trois vols de retour ont bien été, j'ai même reçu une visite d'un autre monde dans l'avion. Actuellement je m'efforce de me réadapter à la société québécoise, moi qui après 4 mois en était rendus à me considérer comme une néo-Brésilienne. Toutes les nuits je fais des voyages astraux et je retourne au Brésil. Difficile de ne pas juger tout ce que je vois mais j'y arrive. Le choc culturel me semble plus grand que celui que j'ai vécu à mon arrivée au Brésil. D'ou viens-je en fait? Qui suis-je? Car dans la vie on sait d'ou l'on vient mais on choisit ou l'on va.

Qui lira ce blog maintenant?? Et à quoi servira-t-il?? Je continuerai certes à l'alimenter de pensées constructives, de tranches de vie intéressantes. Qui le lira?? Vous seul pouvez répondre à cette question!!!

Je ne perds pas espoir de retourner sous peu au Brésil. Je préfère voir mon temps ici comme des vacances auprès de ma famille qu'un retour à long terme. Je serai toujours une nomade, un oiseau qui suit les vents chauds, une comète qui suit sa destinée de vie.

Ainsi soit-il

Soyez heureux, tous autant que vous êtes et peu importe ou que vous soyez

Dis-moi pourquoi tu pleurer et je te dirai qui je suis

Demain grand départ. Hier soir ça a été la soirée d'au revoir (adieu JAMAIS) organisée en catastrophe la veille lorsque j'ai appris la nouvelle de la confirmation de mon départ. Plein de monde est venu, inespéré, j'ai senti l'amour me traverser et tellement d'énergie positive à envoyer envers tous les êtres de la Terre. Aujourd'hui c'est la tristesse. Le retour du pendule fait mal. Je vais au Parc da Cidade pour la dernière fois (de ce voyage-ci) je dis au revoir á chaque fleur, au soleil qui caresse ma peau, aux oiseaux. Ce soir encore une soirée d'au revoir, mais plus intime cette fois.


D'ici à mon arrivée au Québec je devrais avoir retrouvé mon pep mais aujourd'hui je ne cache pas ma peine. Mes yeux rouges sont le symbole de la fontaine itinérante que je suis revenue. Ce sont des pleurs de joie et d'amour, et de reconnaissance surtout. Je vis mon deuil voilà. Bon je n'arrive plus à écrire, mieux vaut arrêter ça là.

A bientôt tout le monde, ce sera un plaisir de vous revoir

Retour samedi le 16 février, une nouvelle qui fait mal

Je m'étais habituée à l'idée de rester au Brésil jusqu'en juin, jusqu'á y avoir cru si fort que je ne pensais plus à ce retour improbable ce vendredi. Pourtant je serai bel et bien de retour au Canada samedi matin à 9:35, contente de vous revoir et triste d'avoir quitté mon Brésil, mes amis, ma vie ici, et sachant que sous peu je serai de retour sous ce chaud soleil qui a si bien doré ma peau que vous me prendrez sans aucun doute possible pour une Brésilienne.

Mon coeur lui restera ici.

Je sais très bien dans le fond que peu importe le lieu physique où l'on se trouve, le bonheur est dans le coeur. Donc on peut être heureux n'importe où.

Sachez que j'ai hâte de vous revoir, d'entendre ce que avez à me raconter de bon, de moins bon, de palpitant, d'exaltant, d'ennuyant. Je serai tout ouie. Laissez-moi juste revenir sur terre en premier. Arrêter de penser en portugais, Et réapprivoiser, une fois de plus, le froid...

Le bonheur c'est un rayon de soleil qui glisse sur une joue quand on n'y prend pas garde. C'est caresser un arbre et sentir son écorce douce comme un peau humaine. C'est humer les odeurs envoûtantes du Parc da Cidade. C'est vivre chaque instant comme si c'était le dernier. C'est bien ce que je vais faire maintenant croyez-moi!!!!

Demain sera ma fête de despedida dans un resto de Brasilia, le monde a déjà commencé à répondre au email commun que j'ai envoyé qu'ils viendraient. Ça fait du bien...

Je sais que je ne serai jamais seule, où que je sois. Portez-vous bien, tous et chacun d'entre vous, et à bientôt. Je suis avec vous, et sous peu le serai véritablement physiquement.

PARTY

De retour à Brasilia après une semaine de vacances à Prado

Me revoici à la maison à Brasilia, après 6 jours de plage, de soleil brûlant (littéralement) et de rencontres familiales à Prado, Itamaraju, Corumbau et Cumuruxatiba. Que de noms exotiques n'est-ce pas?? À ceux-là je pourrais ajouter la plage de la passion, qui portait ma foi bien son nom. J'ai été hébergée par la tante de Helinette, une amie brésilienne qui habite à Rio avec son mari québécois. Je suis arrivée diamnche à 5:00 pm, aprês 27 heures et demie de trajet, pas mal fatoguée, en plein milieu du carnaval.

Finalement je n'ai pas trop festoyé le carnaval comme j'avais d'abord pensé. Pas grave!!! J'ai dansé dans les rues de Prado en suivant le trio elétrico, un énorme camion projetant des tonnes de décibels dans toutes les directions et au sommet duquel se trouve un groupe de musiciens, chanteurs et danseurs. Je suis presque montée dans le trio eletrico moi aussi. Après avoir bien dansé dans les rues en ce dernier soir de Carnaval, on est rentrés à la maison, en sueur et heureux. J'ai expérimenté le capeta, un mélange explosif de cachaça (alcool local tord-boyau) poudre de guarana (fruit énergisant), lait condensé sucré. Energie garantie!!!

Ce fut une belle semaine durant laquelle j'ai compris la mollesse et joie de vivre des Bahianais tout le temps. Il fait si chaud qu'un hamac ou s'étendre est toujours le bienvenu, que le moindre déplacement devient une surcharge impossible. Le soleil cuit la peau même des plus endurcis, je suis donc devenue une créature de l'ombre et j'évitais son contact autant que possible. Je n'ai pas vue de typiques femmes bahianaises afro-brésiliennes toutes vêtues de blanc, un turban couvrant leur tête. J'ai vu des plages turquoiss avec et sans vagues, des décors à couper le souffle, il y a eu la possibilité de faire un tour de bateau et de la plongée mais pas pendant que j'étais là.

Donc heureuse qui comme Delphine a fait un bon voyage. Á mon arrivée je me suis empressée d'appeler mes amis pour les aviser de mon retour. J'ai lavé du linge à la main et défait mes bagages avant d'aller voir un film au Centre culturel. Projet: retourner à la Bahia au mois de juin, en prenant pour acquis que mon stage est prolongé jusqu'à cette date.

Ma 50e publication sera 2 poèmes

Ouais!! La semaine passe à toute allure, peuplée de réunions, de boulot à ABESOL (toujours pas de site web par contre) et de sorties nocturnes. Lorsque j'attends le bus, l'inspiration arrive, moment des plus opportuns s'il en est. Voici donc le résultat de mes cogitations ephémères

Mon prince charmant est un autobus

Ô Prince charmant, quand viendras-tu me chercher,
Moi qui suis à l'arrêt de bus postée?
Je suis à ce point désolée
De ne point te voir arriver

Je t'attends depuis trop longtemps déjà
Tu sais bien, vieux bêta, que je n'attends que toi!
Qu'attends-tu donc, prince des mystères,
Pour en finir avec ma léthargie et ma misère?

Je te serai gré
De bien vouloir m'emmener
Où bon te semblera,
Loin, très loin là-bas

Je ne me plaindrai plus
Dès que je t'aurai aperçu
Je ne me tiendrai plus de joie
Et pour sûr je me ferai belle pour toi


Ma carte de crédit est une guidoune

Ma carte de crédit est une guidoune
Partout où elle va, elle sait de quoi il est question
Frivole et dolente, elle se retourne
Prétendant savoir ce qui est bon

Elle se donne à tout un chacun
Multipliant les plaisirs consumistes
Elle agit comme si le monde n'était qu'un
Fouillis de choses futiles et simplistes

C'est qu'elle adore la consommation
Ma très chère amie de plastique
Elle a la légèreté d'un papillon
Et son essence même rime avec fric

Le petit castor ou celle que rien ne peut arrêter

Voici le preuve par mille que quand j'ai décidé quelque chose, rien ne peut m'empêcher d'atteindre le(s) but(s) que je me suis fixé(s). J'avais prévu la semaine passée passer la journée de dimanche à visiter le Palais du Planalto et le Palais Itamaraty, avant de me rendre au Centre Culturel Banco do Brasil. C'est donc ce que j'ai fait hier. Malgré la pluie diluvienne, je me suis rendue à pied de la rodoviaria (gare de bus) et j'ai fait la visite guidée du palais présidentiel. 2 soldats montent la garde tous les jours de 8 à 8 (je crois). Ils font partie de l'armée brésilienne et se nomment les Dragons de la République. Joli costume blanc et rouge avec une houpette de plumes rouges sur le tête, ça fait presque carnaval. Ils restent dehors beau temps mauvais temps (ces temps-ci, plus mauvais que bon). Donc j'ai visité le cabinet présidentiel de Lula, le salon ovale où ont lieu les rencontres avec les ministres et l'immense salle de réception. Le Palais du Planalto est le siège du pouvoir exécutif du gouvernement brésilien, à la tête duquel se trouve le président du Brésil, Luis Inácio Lula da Silva. Le Palais contient quelques photos de la vie de Lula exposées dans une vitrine.
Après cette visite fort intéressante et encore muillée de ma douche de pluie, je me suis rendue à la Place des 3 Pouvoirs (juste à sortir du Palais du Planalto et on y est) et j'ai visité une exposition extérieur de photos inédites et ma foi très artistiques de Brasilia. Ça m'a permis d'avoir un autre regard sur la ville, de voir ses beautés, car il y en a!!! et donné l'envier de mieux connaître Brasília. J'ai visité l'espace culturel lúcio Costa, l'urbansite qui a inventé Brasília, pensée pour être un avion avec 2 axes se croisant à angle droit et rappelant une croix. Dans ce musée se trouve une maquette de Brasília à l'échelle et des croquis faits par Lucio Costa en plus du plan préliminaire qui a donné naissance à Brasília le 21 avril 1960, après que Lucio Costa ait gagné le concours pour créer la nouvelle capitale, Ce concours avait été instigué par le gouvernement de Joscelino Kubitschek. (Pour savoir mieux qui est Kubitschetk, référez-vous à l'article suivant: http://www.stages.alternatives.ca/blog/archives/266

Ensuite, j'ai visité un musée dédié à Brasília, où j'ai appris que le nom Brasilia avait été inventé au XIXe siécle ou même avant et que cela faisait déjà longtemps que l'idée de déplacer la capitale du Brésil vers le centre du pays avait été pensée.
Dernière de mes visites de musées de la journée, le Palais Itamaraty, siège du Minsitère des Relations Extérieures du Brésil et haut lieu de la diplomatie brésilienne. J'ai appris durant cette visite qui était le baron du Rio Branco et son importance dans le développement de la diplomatie brésilienne. Superbe palais avec un jardin extérieur et un jardin aquatique, les deux peuplés de plantes amazoniennes. Ça m'a motivée dans mes projets de devenir diplomate, c'est encore actuel comme projet.
Finalement, j'ai rejoint l'arrêt de bus oú j'avais rendez-vous avec Júlio pour aller assister à la dernière journée du festival de films africains du Centre Culurel Banque du Brésil. Bon film, point de vue intéressant sur un régime militaire dictatorial vu de l'intérieur. J'aurais aimé savoir dans quel pays ça se passait par contre.
Après cette journée bien remplie, je suis rentrée à la maison fatiguée et heureuse et je me suis empressée de consigner le tout dans mon journal. J'espère que vous allez tous bien, vous qui avez pris la peine de lire cet article jusqu'au bout.

Le temps passe toujours aussi vite à Brasilia

Eh oui!! Encore moi, toujours pas de nouvelles pour mon retour, à savoir si je reviens bel et bien le 15 février tel que je l'avais prévu, à voir. Ça ne me stresse pas encore trop pour l'instant. Je sais que l'une des stagiaires a refusé la proposition, deux sont deja revenus au Quebec. Le reste, mystere!!! Je ne peux donc pas vous en écrire plus pour l'instant. Par contre je peux vous dire que cette semaine il y a un festival de films africains complètement cool a Brasilia et que je ne manque pas une occasion d'y aller. A date j'ai vu trois films, Pièces d'identité, Sarraounia et Muna Moto. Ca me permet de voyager pour pas cher, hehe. Et de rehausser mon desir d'aller an Afrique.
Sinon cette semaine je me suis fait amie avec 4 jeunes homosexuels très sympa. Ma foi, si ça me fait de la compagnie pour sortir et découvrir la vie de nuit de Brasilia, tant mieux!!! Depuis le temps que je voualis avoir des amis gays. Donc ma vie sociale tranquillement se développe, se réseaute. Aujourd'hui j'ai visité une église messianique fondée par un Japonais. Cette visite m'a, ma foi, beaucoup plu. Je recherche les lieux de spiritualité, et sans hasard je les croise sur mon chemin. Rien n'arrive pour rien. Je vous envoie à tous une montagne d'amour et d'énergie positive. Portez-vous bien malgré la neige et le froid. Je pense à vous

Photos de chez moi à Brasília

Certains diron il était temps!! N'empêche que les voici, les voilà, les photos de chez moi à Brasília!!!!!

Une journée de travail typique à ABESOL

Durant la semaine, je me lève entre 7:00 et 7:30, je prends une douche, déjeune d'un lait de banane et de céréales granola puis embarque avec Neusa qui me fait un lift jusqu'à la rodoviaria (gare d'autobus). De là je marche jusqu'au bureau, environ 15 minutes de marche, j'arrive 9:30-10:00, j'allume l'ordi, parle un peu avec Fabiana puis m'installe pour travailler. Je vérifie mes couriels pour voir di j'ai des messages urgents en relation avec ABESOL, fais des recherches sur Google pour trouver les sites des entités membres d'ABESOL, écris des articles, rapports, procès-verbaux. Vendredi dernier j'ai assisté à ma première réunion de travail au Brésil, dans les locaux d'ABESOL. La réunion avait pour but d'établir un partenariat technique entre un organisme culturel de festival de musique indépendante et ABESOL, pour donner de la formation sur l'économie solidaire à des gens travaillant dans le milieu culturel. Après la réunion, j'ai été chargée de produire le procès-verbal, ce que j'ai adoré faire.
Au niveau de la conception technique du site web que j'ai pour mandat de construire, il reste encore quelques détails minimes à régler avec le fournissuer de sevice et l'hébergeur avant que je puise commencer à travailler comme tel. Le plan du site est prêt, il manque le logo et une phrase d'accroche sur laquelle je suis en train de réfléchir. Je vais travailler avec le logiciel libre Joomla, qui est beaucoup employé et aimé au Brésil. Bref, depuis janvier je travaille vraiment, je me sens utile et appréciée. J'aime vraiment ce que je fais, enfin je suis productive, les idées de projets affluent dans ma tête, me reste à mettre ça sur papier. Je me suis aussi créé un blog en portugais, sur lequel je n'ai pas encore beaucoup publié mais les idées ne manquent pas.
Écrivez-moi, ça fait toujours plaisir de vous lire, je promets de vous répondre.
Amour, Delphine

Une fin de semaine sous le soleil de Brasilia

Dimanche soir déjà, décidément le temps passe toujours aussi vite au Brésil. 22:43, je suis rentrée à la maison ìl y a une heure, après une journée bien occupée passée hors de la maison. Voici donc le résumé de ma fin de semaine:

Hier (samedi) je me suis levée tôt pour aller suivre le cours de gymnastique chinoise dans le Parc da Cidade. Ma nouvelle copine Linda y était également. Après cette bouffée d'air frais et d'energie vitale, car durant le cours on prend le temps d'inspirer les énergies de la terre et du ciel et de relâcher tout ce qu'il y a de méchant, on est parties pour la Feira du Guara en ...MÉTRO!! C'était la première fois que je prenais le métro à Brasilia mais sûrement pas la dernière!!! En plus c'est moins cher la fin de semaine. La feira du Guará (Guará est le nom de l'endroit) est un marché aux puces gigantesque intérieur où l'on trouve de tout, même un ami. Fruits, légumes, poissons, plantes médicinales, vêtements, savons, trucs à manger sur le pouce, piles, bikinis, alouette... Linda e regardé les robes sans en acheter aucune et on s'est bu une délicieuse eau de coco avant de reprendre le métro en direction de notre restaurant végé-bio préféré. De retour à la maison, j'ai terminé la traduction de ma chronique d'économie solidaire du français au portugais. Le soir, j'ai contacté un ami pour sortir prendre une bière mais vu le délai d'attente des bus le samedi soir dans mon quartier, je me suis rapidement découragée, et rappelé l'ami en question pour l'aviser de ma non-présence et suis sagement rentrée à la maison, nullement déçue de ne pas être sortie.

Aujourd'hui: Levée tôt et fait le cours de gymnastique chinoise également. Ensuite je me suis rendue chez Linda et on est partie visiter le Parc Olho d'Agua, un parc écologique bien conservé ma foi. Mon seul regret: ma caméra est brisée et je ne peux donc pas prendre de photos. Tant pis!! Les plus beaux souvenirs sont toujours cuex qui restet dans la tête et dans le coeur, pas besoin de photos pour ça. Quand le soleil s'est mis à taper trop fort pour marcher dans les rues sans arbres, on a pris un bus et on s'est rendus à un resto végétarien dans le centre. Après avoir bien mangé j'ai laissé Linda reprendre le bus vers chez elle et j'ai été visiter l'exposition de photos temporaire du Centre Culturel Contemporain (ECCO). Mon plan ultime était de visiter un autre musée et d'assister au festival de films africains. J'ai donc pris le bus-navette gratuit du Centre Culturel Banque du Brésil, visité l'exposition de costumes et d'artefacts des sociétés des Tropiques (Nouvelle-Guinée, Sri Lanka, Guatemala, Thailande, Indonésie, Brésil). J'ai vu le film Muba Moto, une histoire d'amour mpossible que j'ai grandememt aimée. J'ai donc visité plusiues pays et au moins deux continents en une seule journée. Pour sûr je retournerai au CCBB car j'ai beaucoup aimé ma visite. D'autres nouvelles inédites à venir sous peu, je vous promets!!! J'attends simplement les dernières confirmations.

Un dimanche sous le signe la spiritualité ou ma nouvelle amie brésilienne

Dimanche fut une journée absolument délicieuse, inoubliable et parfaite.

Je me suis levée avec mon cadran-cellulaire, pas trop de bonne humeur je l'avoue. Fait mon yoga comme d'habitude dans ma chambre avant de sortir dans le Parque da cidade (vous devez penser que je ne fais que ça et vous avez raison) pour suivre un cours de gymnastique chinoise. Quel moment de pure transcendance j'ai vécu là. Splendide!! Mélange de qi-gong et tai-chi. Ça commençait vraiment bien ma journée!! Après j'ai commencé à m'entraîner en courant comme je le fais régulièrement. Une femme est venue me parler, il commençait à pleuvoir, ça faisait un sujet de discussion facile (ah, la température, sujet de conversation qui dépase les frontières). Il s'avère que cette personne, bahianaise, ouverte d'esprit, voyageuse et célibataire, s'est rapidement liée d'amitié avec moi et vice-versa bien sûr. Elle m'a invitée à dîner dans un restaurant végétarien; Eh oui!!! Elle est végétarienne, n'a pas de voitures, marche et court dans le parc de la cidade. Elle avaitr suivi elle aussi le cours de gymnastique chinoise. Après, on est passé chez elle échanger nos coordonnées et pour que je fasse la connaissance de sa coloc, une dame qui vient du Portugal, qui parle français joliment et qui est encore toute jeune malgré ses 80 printemps. On s'est évidemment plu immédiatement.

Aprês, elle m'a demandé si je connaissas la pyramide de Brasilia (de son vrai nom le temple de la bonne volonté). Devant ma mine dubitative, elle en a conclu que non. On s'est donc rendues au temple, qui n'est ni catholique, ni bouddhiste, ni juif, ni musulman mais un mélange de toutes les religions en même temps. Quelle belle leçon d'humanité!!! Beaucoup aimé cette tranquillité, les méditations que j'y ai faites et qui ont élevé ma conscience, l'énergie qui se dégage qand on se tient debout sous le plus gros cristal du monde. Vraiment impressionnat et riche en découvertes, il n'y a pas d'autres mots pour décrire cette journée merveilleuse.

Voila ce qui fait mo bonheur, accepter ce qui survient, être ouverte à l'amitié et aux découvertes spontanées qu'avec planification d'avance je n'aurais pas faites.

CARPE DIEM

10 apprentissages que j'ai faits durant mon séjour au Brésil

1) La vie vaut la peine d'etre vécue, à chaque instant. Il faut en profiter au maximum car le temps passe si vite et trop souvent on se rend compte qu'on n'a plus le temps alors qu'on croyait en avoir encore tellement devant nous.

2) Si on veut vivre au Brésil et apprécier le temps qu'on y passe, il faut savoir s'armer de patience (je sais de quoi je parle). Le temps pase si vite et pourtant le temps n'existe pas. Pensez aux montres molles de Dali.

3) L'amour est partout, Dieu est partout. Nous sommes tous des etres divins qui avons une mission à accomplir.

4) Je ne pourrais pas travailler 40 heures par semaine devant un ordinateur, mes yeux ne la supporteraient pas. De plus, j'ai besoin de contacts humains autant que j'ai besoin de solitude. Vive l'équilibre.

5) Il me serait facile de vivre au Brésil, déjà je me suis bien adaptée à la culture brésilienne. Je ne vivrais pas dans une grande ville par contre, trop de pollution et de bruit, et de violence parfois (dépend ou).

6) Depuis que je suis ici, j'ai appris à apprécier la nature, je respecte chaque etre vivant, de l'infime brin d'herbe à l'etre humain le plus grossier. J'aime tous les etres vivants autant que moi-meme.

7) Décidément, je n'aime pas les voitures et je ne posséderai plus dans le futur de véhicule automobile.Je veux vivre dans un endroit où il n'y a pas de voitures.


8) L'art est partout. L'immeuble le plus hiduex de Brasilia est également une oeuvre d'art.

9) On ne voit bien qu'avec le coeur. L'essentiel est invisible pour les yeux. (Antoine de Saint-Exupéry). Quand je ferme les yeux plein d'images surréelles m'apparaissent. Je me sens entouré de bonne énergie et prete à donner de l'amour tout autour de moi.

10) Les morts ne meurent pas. Mom est toujours avec moi.

Photos!!!

Voyons voir si je réussis encore à mettre des photos en ligne. Voici des photos de ma visite des ONG réalisée entre le 12 novembre et le 10 décembre 2007.

Le temps des Fetes est fini youppi

De retour a Brasilia en ce 9 janvier. Heureuse d etre en vie et heureuse d etre de retour (presque incroyable, non??) Internet m'a manqué, vous m'avez manqué, bref, demain je serai au bureau dès demain matin prete à travailler, de bonne humeur et pleine d'énergie. j'ai pris plein de résolutions positives pour 2008 (eh oui, il y a encore l'éternelle Arreter de gruger mes doigts au programme, mais cette fois c'est pour de bon. Mieux m'alimenter, passer du temps de qualité avec ceux que j'aime, continuer à croitre spirituellement et trouver ma place dans l'Univers. )
J'ai passé un bon temps des Fetes, réussi à la fois à ne pas trop boire et à ne pas trop manger. Que ceux qui osent me dire que j'ai engraissé se lèvent juste pour voir car ce n'est pas vrai du tout. J'espère que de votre coté, les Fetes se sont déroulées dans la joie, la modération, l'esprit des Fetes et la célébration. J'ai passé le Jour de l'an dans un chalet au bord d'un lac, endroit délicieuz et reculé, oiseaux et cascades au programme. Je suis rendue écoeurée de chanter Jour de l'An de Paul Piché, Eric et Elise comprendront.
Sinon je vous embrasse tous et espère recevoir de vos nouvelles par courriel.
Mon stage finit à la fin du mois. J'ai intéret à travsiller fort si je veux atteindre mes objectifs. De nouvelles idées de projets de coopération et d'économie solidaire surgissent sans cesse dans ma tete.