mercredi 21 novembre 2007

Porto Alegre me voici

Je suis arrivée hier dans la capitale du Rio Grande do Sul, une ville à l'apparence paisible où il fait plus chaud qu'à Pelotas de jour comme de soir. Population: un peu plus de 1,5 million d'habitants. Je n'ai pas encore vu les coins touristiques (patience!!) de la ville, à peine la rodoviaria, le bureau de Guayi (d'où je vous écris) la maison de Geraldo, où je suis hébergée, et le quartier Cidade Baixa. Arrivée à Porto Alegre, j'ai appelé Augusto sur son cellulaire. Il est venu me chercher et on est retournés chez lui en taxi. Je me sens bien accuillie quoique j'aie eu beaucoup de peine à quitter Pelotas car je m'y suis créé là un véritable réseau d'amis et de famille. J'y retournerai c'est sûr.

Hier c'était le jour de la conscience noire, il y a eu une grande marche et manifestation dans les rues de Porto Alegre pour souligner l'événement. Conséquence: trafic monstre dans le centre-ville. Comme je venais à peine d'arriver, je n'ai pas participé à l'événement, je l'ai comme qui dirait su trop tard. Il y a eu un spectacle en soirée non loin d'où je suis hébergée ni d'où je travaille (à date je peux circuler à pied partout à pied de jour comme de soir, une merveille). Musique hip-hop, reggae, super intéressant mais couchée un peu tard.

Aujourd'hui j'ai participé au séminaire annuel du réseau des couturières de la Guayi (RICS). Les femmes ont eu l'occasion d'apprendre quelques principes de gestion, de comptabilité et d'administration en calculant le coût de revient d'une commande (prix du tissu, des accesssoires, multiplié par le nombre de pièces vendues).

Je sens qu'ici aussi le temps va passer trop vite. Voilà pourquoi il est si important de savourer le moment présent. CARPE DIEM, n'est-ce pas Ariane?? Sachez que je m'ennuie de vous malgré mes aventures extraordinaires de girouette des temps modernes.

Delphine citoyenne du monde de gauche (je suis gauchére ça tombe bien)