jeudi 14 février 2008

Dis-moi pourquoi tu pleurer et je te dirai qui je suis

Demain grand départ. Hier soir ça a été la soirée d'au revoir (adieu JAMAIS) organisée en catastrophe la veille lorsque j'ai appris la nouvelle de la confirmation de mon départ. Plein de monde est venu, inespéré, j'ai senti l'amour me traverser et tellement d'énergie positive à envoyer envers tous les êtres de la Terre. Aujourd'hui c'est la tristesse. Le retour du pendule fait mal. Je vais au Parc da Cidade pour la dernière fois (de ce voyage-ci) je dis au revoir á chaque fleur, au soleil qui caresse ma peau, aux oiseaux. Ce soir encore une soirée d'au revoir, mais plus intime cette fois.


D'ici à mon arrivée au Québec je devrais avoir retrouvé mon pep mais aujourd'hui je ne cache pas ma peine. Mes yeux rouges sont le symbole de la fontaine itinérante que je suis revenue. Ce sont des pleurs de joie et d'amour, et de reconnaissance surtout. Je vis mon deuil voilà. Bon je n'arrive plus à écrire, mieux vaut arrêter ça là.

A bientôt tout le monde, ce sera un plaisir de vous revoir

mardi 12 février 2008

Retour samedi le 16 février, une nouvelle qui fait mal

Je m'étais habituée à l'idée de rester au Brésil jusqu'en juin, jusqu'á y avoir cru si fort que je ne pensais plus à ce retour improbable ce vendredi. Pourtant je serai bel et bien de retour au Canada samedi matin à 9:35, contente de vous revoir et triste d'avoir quitté mon Brésil, mes amis, ma vie ici, et sachant que sous peu je serai de retour sous ce chaud soleil qui a si bien doré ma peau que vous me prendrez sans aucun doute possible pour une Brésilienne.

Mon coeur lui restera ici.

Je sais très bien dans le fond que peu importe le lieu physique où l'on se trouve, le bonheur est dans le coeur. Donc on peut être heureux n'importe où.

Sachez que j'ai hâte de vous revoir, d'entendre ce que avez à me raconter de bon, de moins bon, de palpitant, d'exaltant, d'ennuyant. Je serai tout ouie. Laissez-moi juste revenir sur terre en premier. Arrêter de penser en portugais, Et réapprivoiser, une fois de plus, le froid...

Le bonheur c'est un rayon de soleil qui glisse sur une joue quand on n'y prend pas garde. C'est caresser un arbre et sentir son écorce douce comme un peau humaine. C'est humer les odeurs envoûtantes du Parc da Cidade. C'est vivre chaque instant comme si c'était le dernier. C'est bien ce que je vais faire maintenant croyez-moi!!!!

Demain sera ma fête de despedida dans un resto de Brasilia, le monde a déjà commencé à répondre au email commun que j'ai envoyé qu'ils viendraient. Ça fait du bien...

Je sais que je ne serai jamais seule, où que je sois. Portez-vous bien, tous et chacun d'entre vous, et à bientôt. Je suis avec vous, et sous peu le serai véritablement physiquement.

PARTY

lundi 11 février 2008

De retour à Brasilia après une semaine de vacances à Prado

Me revoici à la maison à Brasilia, après 6 jours de plage, de soleil brûlant (littéralement) et de rencontres familiales à Prado, Itamaraju, Corumbau et Cumuruxatiba. Que de noms exotiques n'est-ce pas?? À ceux-là je pourrais ajouter la plage de la passion, qui portait ma foi bien son nom. J'ai été hébergée par la tante de Helinette, une amie brésilienne qui habite à Rio avec son mari québécois. Je suis arrivée diamnche à 5:00 pm, aprês 27 heures et demie de trajet, pas mal fatoguée, en plein milieu du carnaval.

Finalement je n'ai pas trop festoyé le carnaval comme j'avais d'abord pensé. Pas grave!!! J'ai dansé dans les rues de Prado en suivant le trio elétrico, un énorme camion projetant des tonnes de décibels dans toutes les directions et au sommet duquel se trouve un groupe de musiciens, chanteurs et danseurs. Je suis presque montée dans le trio eletrico moi aussi. Après avoir bien dansé dans les rues en ce dernier soir de Carnaval, on est rentrés à la maison, en sueur et heureux. J'ai expérimenté le capeta, un mélange explosif de cachaça (alcool local tord-boyau) poudre de guarana (fruit énergisant), lait condensé sucré. Energie garantie!!!

Ce fut une belle semaine durant laquelle j'ai compris la mollesse et joie de vivre des Bahianais tout le temps. Il fait si chaud qu'un hamac ou s'étendre est toujours le bienvenu, que le moindre déplacement devient une surcharge impossible. Le soleil cuit la peau même des plus endurcis, je suis donc devenue une créature de l'ombre et j'évitais son contact autant que possible. Je n'ai pas vue de typiques femmes bahianaises afro-brésiliennes toutes vêtues de blanc, un turban couvrant leur tête. J'ai vu des plages turquoiss avec et sans vagues, des décors à couper le souffle, il y a eu la possibilité de faire un tour de bateau et de la plongée mais pas pendant que j'étais là.

Donc heureuse qui comme Delphine a fait un bon voyage. Á mon arrivée je me suis empressée d'appeler mes amis pour les aviser de mon retour. J'ai lavé du linge à la main et défait mes bagages avant d'aller voir un film au Centre culturel. Projet: retourner à la Bahia au mois de juin, en prenant pour acquis que mon stage est prolongé jusqu'à cette date.